L’indice Nikkei japonais atteint son premier record en 34 ans, porté par le boom de l’IA
- Le Nikkei 225 japonais a atteint un record pour la première fois en 34 ans.
- Le rallye a été alimenté par le boom de l’IA, les actions liées aux puces ayant contribué à faire grimper l’indice de 17 % cette année.
- L’enthousiasme suscité par l’IA a aidé le marché boursier du pays à se libérer du malaise économique généralisé.
L’engouement pour l’intelligence artificielle a déferlé sur le marché boursier japonais. Jeudi, l’indice Nikkei 225 a atteint un niveau record, dépassant les niveaux observés pour la dernière fois en 1989.
Le rallye a été mené par une coterie de titres de puces liés au boom de l’IA, comme Tokyo Electron, qui fabrique des équipements de fabrication de semi-conducteurs, et Advantest, qui fabrique des équipements de test de puces et est un fournisseur de Nvidia.
Cette décision a poussé l’indice Nikkei 225 à 39 099, des niveaux jamais vus depuis l’effondrement de la bulle immobilière japonaise dans les années 1990. Le dernier boom a permis d’éviter la lenteur de l’économie japonaise, actuellement en récession, puisque les données du PIB du quatrième trimestre ont montré une contraction de 0,4 % de l’économie.
Mais l’explosion de l’IA a fait fi du marasme économique, contribuant ainsi à propulser le marché boursier du pays à la hausse.
Le Nikkei 225 a grimpé de 17 % jusqu’à présent cette année.
La faiblesse du yen a également donné un vent favorable aux actions, dans la mesure où elle donne un aspect bon marché aux actions et peut contribuer à accroître les bénéfices des entreprises vendant des biens à l’étranger.
Il y a aussi le contexte politique du boom de l’IA, qui a favorisé le Nikkei. Les États-Unis et le Japon sont restés de proches alliés tandis que les relations entre les États-Unis et la Chine se sont détériorées, créant une opportunité pour les fabricants de puces japonais de tirer profit de l’engouement pour l’IA.
Dans le même temps, la demande croissante de puces en Chine a permis aux entreprises japonaises de contribuer à combler le vide de l’offre de puces, malgré les avertissements des États-Unis.