Quel régime choisir pour minimiser son impôt foncier ?
Si vous êtes dans l’optique de réaliser des investissements locatifs, vous générerez des revenus fonciers qu’il sera stratégique d’optimiser. L’idée est simple : réduire tant que faire se peut vos impôts, afin d’étoffer au mieux votre patrimoine. Pour ce faire, le choix de votre régime foncier revêt une importance capitale. En effet, c’est lui qui détermine la façon dont sont imposés vos revenus, et par extension, dans quelle mesure vous pourrez profiter de vos placements.
Voici donc quelques indications clés qui vous aideront à bien choisir votre régime, qu’il soit réel ou micro-foncier.
1. Faut-il choisir le régime réel ou micro-foncier ?
En matière de régime d’imposition pour les revenus locatifs en non-meublé, vous n’avez pas l’embarras du choix. Il n’existe que deux grandes catégories que sont le régime réel et le micro-foncier.
Pour faire simple, l’un d’eux vous permet de profiter d’un abattement de 30 % sur vos revenus, avant calcul de l’impôt, tandis que l’autre vous propose de déduire l’intégralité des frais déductibles réellement engagés.
Voici plus en détail ce qui les différencie.
1.a. Les avantages du régime micro-foncier
Le régime micro-foncier est un régime simplifié, grâce auquel vous profitez d’un abattement de 30 % sur les sommes déclarées. En d’autres termes, vous n’êtes imposé que sur les 70 % restants. C’est donc un régime extrêmement intéressant si vous avez moins de 30 % de charges, dans la mesure où l’abattement est supérieur à vos dépenses.
Attention toutefois : vous ne pouvez pas toujours choisir entre le régime réel et le régime micro-foncier. En effet, à partir du moment où les revenus fonciers que vous percevez excèdent les 15 000 € par an hors charges, vous n’avez plus la possibilité de vous tourner vers le micro-foncier. Dans ce cas, le régime réel s’impose à vous.
1.b. Régime réel pour vos déclarations foncières
Le régime réel est extrêmement judicieux si vous engagez de nombreux frais déductibles dans le bien dont vous êtes le propriétaire. Admettons que vous deviez réaliser des travaux de rénovation énergétique ou de modernisation, que vous deviez vous acquitter de certains frais de gestion, rembourser les intérêts de votre emprunt ou encore payer votre taxe foncière, toutes ces dépenses sont assimilées à des charges déductibles.
Si leur totalité surpasse 30 % des revenus fonciers que vous déclarez, le régime réel est sans doute le plus intéressant pour vous financièrement.
2. Faites-vous conseiller par un CGP qualifié !
Face aux nombreuses subtilités fiscales qui existent en France, tant dans l’univers de l’investissement locatif que des placements plus globaux, se faire épauler par un professionnel constitue un véritable atout. En effet, un gestionnaire de patrimoine est un acteur incontournable, familiarisé avec bien des notions dont n’ont pas conscience les investisseurs.
En analysant votre situation, vos projets et l’ensemble de votre patrimoine, cet interlocuteur sera effectivement en mesure de vous aiguiller dans la sélection de votre régime d’imposition pour les revenus fonciers. Mais ce n’est pas tout ! En parallèle, il vous aidera également à optimiser l’ensemble de vos placements et à améliorer vos perspectives, afin que vous fassiez fructifier au mieux la totalité de votre patrimoine. Que ce soit pour financer les études ou projets de vos enfants, pour donner vie à vos propres rêves ou afin de démultiplier vos pied-à-terre, le champ des possibles est vaste.
N’hésitez donc pas à contacter un expert tel que Votre Conseil Patrimoine !