La Chine enquête sur les hedge funds qui profitent de sa misère économique, selon un rapport
- La Chine scrute les fonds spéculatifs qui parient contre son économie en difficulté, selon Reuters.
- Pékin a mis la pression sur les maisons de courtage qui utilisent des stratégies quantitatives pour vendre à découvert le marché, a rapporté le média.
- La poussée réglementaire s’accompagne d’une baisse de 5 % de l’indice phare CSI 300 cette année.
La Chine enquête sur les activités des hedge funds qui utilisent des stratégies de trading quantitatives pour parier contre son marché boursier en difficulté, selon Reuters.
La Commission de réglementation des valeurs mobilières du pays a contacté plusieurs grandes maisons de courtage pour s’enquérir des stratégies de négociation déployées par certains de leurs clients, a rapporté jeudi la publication, citant des sources ayant une connaissance directe de l’enquête.
Les dernières restrictions imposées par Pékin surviennent au milieu d’une année difficile pour la deuxième économie mondiale, qui lutte contre une croissance plus faible que prévu, une déflation et une crise du marché immobilier.
Cela a pesé sur les actions chinoises cette année, avec l’indice phare CSI 300 en baisse de 5 % et l’indice Hang Seng de Hong Kong en baisse de 11 % jusqu’à présent en 2023.
Ces rendements lamentables ont suscité l’indignation des médias sociaux et ont conduit les principaux investisseurs et les commerçants de détail à remettre en question les stratégies utilisées à la fois par les fonds quantitatifs et par les vendeurs à découvert.
En plus de s’opposer à ces stratégies commerciales, les décideurs politiques ont réduit de moitié les droits de timbre que les investisseurs sont tenus de payer lors de la négociation d’actions le mois dernier, dans le but de relancer les marchés stagnants de la Chine.
Pékin a également demandé aux meilleurs économistes de ne pas discuter de questions telles que la déflation, le ralentissement de la croissance ou la chute des exportations, afin de les empêcher de présenter le pays sous un mauvais jour, selon le Financial Times.