Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, serait inquiet d'un accord OpenAI avec Apple
Microsoft semble préoccupé par certaines relations commerciales d'OpenAI.
Satya Nadella a récemment rencontré Sam Altman pour discuter d'un accord apparent entre OpenAI et Apple, a rapporté The Information.
Selon le média, le PDG d'OpenAI a récemment conclu un accord avec le fabricant d'iPhone pour intégrer certains services OpenAI dans les produits Apple. Nadella aurait été préoccupée par l'impact potentiel d'un accord sur les ambitions produits de Microsoft, selon le rapport.
Les représentants d'OpenAI, d'Apple et de Microsoft n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Trading Insider, formulées en dehors des heures normales de travail. Apple et OpenAI ont refusé de commenter The Information.
Apple envisagerait à la fois Google et OpenAI pour cet accord, qui pourrait valoir des milliards.
Si OpenAI parvient effectivement à un accord avec Apple, ce serait une victoire indispensable pour Altman.
Le patron de la technologie a fait l’objet d’une surveillance accrue après que d’anciens employés et membres du conseil d’administration l’ont publiquement critiqué.
Helen Toner, ancienne directrice d'OpenAI, a récemment accusé Altman d'avoir menti au conseil d'administration « à plusieurs reprises » et de « dissimuler des informations ».
Toner, qui a participé à l'éviction du PDG en novembre, a déclaré qu'Altman avait également tenu le conseil d'administration dans l'ignorance concernant la structure de propriété de l'entreprise.
Altman a également fait l'objet de critiques de la part de Jan Lieke, un ancien cadre d'OpenAI.
Leike a quitté OpenAI plus tôt ce mois-ci, accusant l'entreprise de donner la priorité aux « produits brillants » plutôt qu'à « la culture et les processus de sécurité ».
Des tensions sur les priorités au sein d'OpenAI se seraient développées depuis la brève éviction d'Altman.
Un initié a déclaré au Financial Times que Microsoft avait fait pression sur OpenAI pour qu'il donne la priorité aux produits commerciaux après l'échec du coup d'État. La pression accrue de son plus grand investisseur aurait amplifié les tensions déjà latentes entre les dirigeants.