Les traders parient que l’ouragan Milton va couper l’électricité et laisser les centrales électriques tourner au ralenti

Les traders parient que l'ouragan Milton va couper l'électricité et laisser les centrales électriques tourner au ralenti
  • Les négociants en énergie parient que l’ouragan Milton provoquera des pannes de courant en Floride.
  • Les contrats à terme sur le gaz naturel américain ont chuté de 8 % au cours des trois derniers jours.
  • Les traders ont cependant accru leurs positions longues sur le gaz naturel ces dernières semaines dans un contexte de hausse des prix.

Les négociants en énergie sont en état d’alerte maximale face à l’ouragan Milton et multiplient les paris selon lesquels l’événement météorologique est sur le point de couper l’électricité en Floride et dans les États voisins, laissant les centrales électriques tourner au ralenti alors que la demande s’évapore.

Les contrats à terme sur le gaz naturel américain du premier mois ont chuté de 8 % au cours des trois derniers jours, passant de 2,97 $ à 2,74 $ par million d’unités thermiques britanniques mardi matin. C’est le signe que les marchés s’attendent à une perturbation des centrales électriques qui pourrait faire chuter les prix, malgré le faible stockage de gaz ces derniers mois.

La baisse des prix intervient alors que le Sud-Est se prépare à l’ouragan Milton, qui devrait frapper la Floride mercredi soir. La tempête, classée ouragan de catégorie 5, devrait causer de graves dégâts en Floride et dans les États environnants quelques semaines seulement après que l’ouragan destructeur Helene ait provoqué des vents violents et des inondations dans la région.

Les négociants en énergie se sont montrés plus optimistes à l’égard du gaz naturel ces dernières semaines, avant la dernière vague de conditions météorologiques extrêmes. Les contrats à terme sur le gaz ont bondi de 41 % au cours des six dernières semaines, en partie alimentés par les stocks de gaz naturel au plus bas des trois derniers mois, selon les données gouvernementales sur le stockage de gaz remontant aux 27 dernières années.

Les paris longs sur le gaz naturel, quant à eux, ont atteint leur plus haut niveau depuis juin sur les bourses marchandes et intercontinentales de New York, a rapporté Reuters.

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